L’analyse des résultats provisoires de l’agriculture française en 2023, publiés par l’Insee le 3 juillet 2024, révèle une situation préoccupante pour le secteur. La production agricole en valeur a diminué de 1,5 %, principalement en raison de la chute des prix des produits végétaux (-11,4 %), malgré une augmentation en volume de 6,3 %. Les prix des céréales ont chuté de 20,7 % et ceux des oléagineux de 37,8 %. En revanche, la production animale a augmenté de 4,9 % en valeur, avec une hausse notable des prix de 6,8 % pour le lait et de 9,2 % pour les œufs, malgré une baisse de 1,8 % en volume.
Les années 2000 et 2010 ont été marquées par une croissance stable de la production agricole, soutenue par des conditions économiques favorables et des innovations technologiques. Cependant, ces dernières années, des événements comme la crise sanitaire et la guerre en Ukraine ont perturbé cette tendance. Ces événements ont causé des fluctuations importantes des prix des matières premières et des coûts des intrants agricoles.
L’analyse des résultats provisoires de l’agriculture française en 2023, publiés par l’Insee le 3 juillet 2024, révèle une situation préoccupante pour le secteur. La production agricole en valeur a diminué de 1,5 %, principalement en raison de la chute des prix des produits végétaux (-11,4 %), malgré une augmentation en volume de 6,3 %. Les prix des céréales ont chuté de 20,7 % et ceux des oléagineux de 37,8 %. En revanche, la production animale a augmenté de 4,9 % en valeur, avec une hausse notable des prix de 6,8 % pour le lait et de 9,2 % pour les œufs, malgré une baisse de 1,8 % en volume.
Les années 2000 et 2010 ont été marquées par une croissance stable de la production agricole, soutenue par des conditions économiques favorables et des innovations technologiques. Cependant, ces dernières années, des événements comme la crise sanitaire et la guerre en Ukraine ont perturbé cette tendance. Ces événements ont causé des fluctuations importantes des prix des matières premières et des coûts des intrants agricoles.
En 2023, les consommations intermédiaires (comme les engrais et l’alimentation animale) ont augmenté de 1,3 % en valeur. Les prix des engrais ont grimpé de 19 %, tandis que les prix de l’alimentation animale et de l’énergie ont diminué. La valeur ajoutée brute a ainsi chuté de 9,6 %, après des augmentations de 8,7 % en 2021 et de 14,4 % en 2022. Ces pressions économiques et une rentabilité amoindrie pourraient décourager les investissements, impactant la capacité de production nationale à long terme. Les tensions sur les marges financières des exploitations, surtout les plus petites, mettent en péril la durabilité économique du secteur.
Entre 2019 et 2023, la production agricole a augmenté de 3,2 % en volume. Les prix des produits agricoles ont augmenté de 21,9 % et ceux des consommations intermédiaires de 19,5 %. Ces hausses montrent que l’augmentation de la valeur globale de la production agricole a été principalement tirée par la montée des prix, plutôt que par une augmentation significative des volumes produits. En 2023, les subventions qui se sont élevées à 8,5 milliards d’euros sont également en légère baisse par rapport à 2022, à cause de l’arrêt d’une aide exceptionnelle liée à la guerre en Ukraine.
La souveraineté alimentaire de la France est mise en danger par ces dynamiques, dénoncent les syndicats. La baisse de rentabilité pourrait accroître la dépendance aux importations, rendant le pays vulnérable aux fluctuations des marchés internationaux et aux tensions géopolitiques.
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